lundi 11 mars 2013

Bilan

Depuis le début de la session, nous avons tenu un blogue à chaque semaine sur l'intégration des TICs en éducation. Nous lisions aussi les blogues de nos collègues et les commentions. Cette expérience m'a permis de connaître un peu mieux l'outil technologique qu'est le blogue. Elle m'a aussi donné une idée de SAÉ. J'aimerais essayer d'utiliser le blogue avec mes futurs élèves. Il pourrait s'agir d'un outil intéressant pour travailler le texte argumentatif ou pour l'introduire. Cela pourrait donc se faire avec des élèves de n'importe quelle année du secondaire. Ceux-ci pourraient prendre position sur un sujet controversé de son choix (ou bien en choisir un d'une banque que je ferais) et mettre son texte en ligne sur un blogue. Ensuite, la technique argumentative de la réfutation pourrait être pratiquée lorsque les élèves commentent les blogues de leurs collègues. Ils devraient réfuter le point de vue du billet du collègue de leur choix.

J'aimerais que le blogue que les élèves tiendraient leur fasse découvrir plusieurs sujets et plusieurs points de vue, car il s'agit d'un des éléments qui m'a déplu dans cette expérience. J'ai trouvé que le contenu des blogues était un peu répétitif. J'ai trouvé certains sujet un peu semblables. Également, mes collègues et moi avions souvent les mêmes points de vue sur le sujets de billets. Dans nos commentaires, nous ne faisions donc qu'être en accord entre nous. J'aurais aimé avoir, parfois, des sujets un peu plus précis et un peu plus controversés. J'aime que le blogue soit un lieu de débat.

Également, mes billets préférés sont ceux où nous présentions des outils technologiques ou bien des pages web ainsi que leurs utilisation pédagogique possible. Cela nous a permis de partager ce que nous avons découvert chacune de côtés dans nos stages ou expériences personnelles. J'aurais aimé qu'il y ait des semaines attribuées à la présentation de TICs de notre choix.

En conclusion, cette expérience a eu des moments positifs et d'autres un peu moins, mais elle m'a permis de savoir ce que j'aime d'un blogue et ce que j'aime moins. Cela me donne une meilleure idée de la façon dont j'aimerais l'utiliser avec mes élèves.

jeudi 7 mars 2013

L'effet Apple

Dans le cadre de ce cours, nous devions créer une SAÉ qui répondait à un besoin ressenti dans une classe. L'enseignante associée que j'ai rencontré nous a demandé de travailler sur ce qu'elle appelait «l'effet Apple». Cet élément a aussi été mentionné dans le texte de M.Rémi Thibert, l'effet abrutissant d'Internet. Ce que cette enseignante mentionnait allait dans le même sens que ce dernier. Les jeunes utilisent beaucoup les TICs, mais ne savent pas vraiment comment s'en servir. Ils sont habitués d'utiliser des technologies «Apple» où ils n'ont qu'à peser sur un bouton et tout se fait. Ils ne sont pas habitués d'utiliser des fonctions plus avancées, comme dans Word, par exemple. Cela rejoint la pensée de l'auteur. Les jeunes utilisent des technologies où tous est simplifié au maximum pour eux comme avec Apple, Facebook, Twitter, etc. Cela ne les oblige donc pas à réfléchir et à se questionner. C'est pourquoi c'est à nous, en tant qu'enseignante de travailler les technologies avec nos élèves pour leur apprendre comment s'en servir. Par exemple, avec Word, l'enseignante mentionnait que les élèves sont habitués, à cause de l'effet Apple, de n'utiliser que les boutons visibles dans la barre d'outils. Elle leur a donc montré les différentes fonctions utiles que l'on retrouve dans les différents menus. Je pense que nous aurons de plus en plus à faire à ce fameux effet Apple avec les années. Ce sera à nous de le diminuer au maximum. 

mercredi 27 février 2013

Le TBI

Cette semaine, j'ai lu différents textes sur le TBI pour m'aider à me faire une opinion sur celui-ci. J'ai eu peu l'occasion jusqu'à maintenant de l'utiliser. Je l'ai employé deux ou trois fois dans mon premier stage en première année primaire. Je n'avais donc pas d'opinion bien précise face à cet outil technologique. Depuis le début de la session et avec ces lectures, j'ai développé une vision du TBI. Toutefois, celle-ci risque fortement de changer lorsque j'entrerai sur le marché du travail et que j'aurai la chance d'utiliser un TBI au quotidien. J'aurai donc une meilleure idées de ses réels point forts et points faibles.

J'ai observé quelques avantages au TBI les quelques fois où je l'ai utilisé. J'ai beaucoup aimé les outils permettant d'écrire et de surligner peu importe le type de document ou de page ouvert. Cela était possible avec un projecteur, en utilisant les outils de Word ou Adobe, mais, avec le TBI, il est possible de surligner et d'écrire sur des pages web et des images, en plus de documents Word et PDF. Cela est utile pour pratiquer les compréhensions de lecture. Également, un autre des avantages du TBI, selon moi, est de pouvoir enseigner devant le groupe plutôt que derrière son ordinateur. En effet, avec un projecteur, l'enseignant doit rester derrière celui-ci pour pouvoir changer les pages, utiliser le surligneur de Word, etc. L'ordinateur n'est pas toujours bien placé pour faire face à la classe, comme j'ai pu l'observer dans mes stages. Aussi, comme il est mentionné dans l'article sur l'utilisation du TBI de Mme Bricault, lors de l'enseignement de concepts plus abstraits, comme en mathématiques et en physiques, au secondaire, l'utilisation du TBI et de ses applications, par exemple Phun et PhET, peut être utile pour aider les élèves à mieux visualiser ces notions complexes. Aussi, toujours selon le même article, avec les applications du TBI, les élèves sont plus souvent en action, puisque ceux-ci peuvent aller «interagir» avec la matière en utilisant le tableau.

Un des reproches que j'ai à faire au TBI est sa complexité apparente. Par exemple, les applications qui sont mentionné dans l'article semblent très intéressantes, mais il n'est pas mentionné où nous pouvons les obtenir. Également, celles-ci ont-elles un coût? Sont-elles disponible sur tous les TBI ou existe-il un catalogue différent pour chaque modèle? Aussi, un autre des dangers du TBI est qu'il se transforme en projecteur, comme le mentionne les deux élèves dans leur article Nouveau gaspillage de fonds en éducation. Si les enseignants n'ont pas la formation nécessaire, ils ne sauront pas comment utiliser toutes les options positives dont nous parle Mme Bricault. En plus de son coût d'achat élevé et du coût de formation des enseignants, l'utilisation d'un TBI demeure un investissement coûteux. Celui-ci devient peu rentable si le tableau interactif se transforme en simple projecteur.

Est-ce un risque à prendre?

mardi 19 février 2013

Les aides technologiques







Aujourd'hui, je me suis informée sur le processus d'identification des aides technologiques appropriées pour les besoins des élèves HDAA. Un organigramme a été créé par le site Récit et mis en ligne par la Commission scolaire des Affluents: http://www.differenciation.org/pdf/processus_aides_techno_ehdaa.pdf Les aides technologiques sont des bons moyens pour aider à la différenciation pédagogique. Elles permettent, plus précisément, d'adapter une tâche. J'ai décidé de vous donner des exemples d'aides technologiques qu'il est possible d'utiliser en lien avec cet organigramme. J'ai choisi ces exemples en m'inspirant des aides technologiques que les élèves de mon dernier stage utilisaient. Les jeunes avaient des déficiences motrices diverses. Dans l'organigramme, la première étape est d'identifier les besoins de l'élève en lien avec ses limitations. Dans le cas de mes anciens élèves, leurs besoins étaient reliés à des limitations physiques ou sensorielles. Plus précisément, ils avaient des difficultés de motricité fine et globale (ex: préhension).

Une fois les besoins de l'élève identifiés, il faut trouver les aides technologiques appropriées. Comme le mentionne l'organigramme, l'outil doit servir à aider un élève qui ne peut pas accomplir une tâche autrement ou difficilement. Il s'agit donc bien d'adaptation et pas de modification, puisque nous ne modifions pas les critères d'évaluation; nous permettons seulement à l'élève de réaliser une tâche en palliant à ses difficultés. Dans le cas qui me concernait, avec des élèves ayant un handicap physique, les limitations sont faciles à observer. Peu d'enseignants s'opposent donc à l'utilisation d'aides technologiques. Toutefois, lorsque l'élève souffre de dyslexie, par exemple, les limitations sont plus difficiles à observer. C'est ce qui fait que certains enseignants peuvent avoir de la difficulté à concevoir que ces élèves aient réellement besoin de ces aides technologiques, comme WordQ. Également, dans l'organigramme, en lien avec l'ordinateur, il est mentionné qu'il est aussi possible d'adapter l'écran, la souris, le clavier, le mode de saisie, etc. Je présenterai donc quelques exemples de ces aides technologiques que mes élèves de stage utilisaient.


Clavier: Il existe différents types de clavier. Celui est moins long qu'un clavier standard. Il permet donc à un élève avec une moins grande amplitude de mouvements de taper plus rapidement qu'avec un clavier régulier, puisque les touches sont plus rapprochées.


Souris:  Un élève utilisait la souris en haut à droite (celle qui ressemble à un «joystick»). Quand un élève a peu de motricité fine, l'utilisation d'une souris standard est impossible à cause de son manque de précision. Cet élève, qui avait souvent des spasmes, pouvait donc utiliser cette souris adaptée qui est moins sensible.



Clavier visuel et prédiction de mots: Pour les élèves qui n'ont pas une amplitude de mouvements suffisante pour utiliser un clavier ou bien pour les élèves qui ne peuvent pas utiliser leurs bras, il existe aussi le clavier visuel. Il peut être utilisé avec la souris régulière en demandant moins d'efforts de mouvements ou, entre autres, avec une souris contrôlée par le menton (c'était le cas d'un élève de mon stage qui ne pouvait pas utiliser ses bras). Le clavier visuel peut aussi être combiné avec le prédicteur de mots. Ce programme permet à l'élève d'avoir des choix de mots à sa disposition après avoir cliqué sur les premières lettres du mot. Cela est pratique pour augmenter la vitesse de frappe de ces élèves, puisque d'aller cliquer sur chaque lettre, une à la fois, est très long et laborieux, surtout lorsque l'élève déplace la souris avec son menton.   
 
 
En conclusion, je n'ai pas besoin de vous préciser, mais je le fais quand même, que je suis totalement en accord avec l'idée d'offrir des aides technologiques pour bien adapter les tâches aux besoins et aux limitations des élèves. Malgré que certaines limitations soient moins évidentes, comme dans les cas où l'élève a un trouble d'apprentissage, il est tout aussi important d'adapter les tâches que pour des élèves ayant une limitation physique. En tant que spécialiste des troubles d'apprentissage, ce sera notre rôle de sensibiliser les enseignants à l'utilisation des aides technologiques pour éventuellement changer les mentalités.

mercredi 13 février 2013

Le CCDMD

Pour faire suite à un post précédent sur le site Netmaths, je vous présenterai, cette fois-ci, un site internet très aidant en français écrit. Il s'agit du site du CCDMD: http://www.ccdmd.qc.ca/fr/ Ce site a été créé par des enseignants au collégial dans le but de préparer leurs élèves à l'Épreuve uniforme de français. Cette section est moins intéressante pour nous avec nos élèves. Toutefois, deux autres sections le sont davantage.

 Tout d'abord, il y a la section de matériel à imprimer. J'aime beaucoup utiliser cette section lorsque je fais du tutorat. Le matériel concerne surtout les notions de grammaire. Il y a quelques idées de projets d'écriture également qu'il est possible d'utiliser. Sinon, plusieurs notions de grammaire sont couvertes par les exercices. Les documents sont prêts à être utilisés par les élèves et contiennent même un corrigé. Au début du document, il y a également un résumé de la notion qui est pratiquée. Il s'agit donc de bons documents lorsque les élèves font de la pratique autonome ou bien lors de transitions. Ces documents déjà préparés sont toujours pratiques en début de carrière quand nous avons peu de temps pour créer tout notre matériel. Toutefois, la présentation très traditionnelle des documents est moins motivante pour les élèves. Je ne m'en servirais donc pas tout le temps.

Il y a aussi une section interactive. Elle contient des exercices en ligne ainsi que des jeux pédagogiques. J'aime beaucoup cette section. Les jeux et le activités sont très bien faits. Ils peuvent être utilisés de façon autonome par l'élève et ont une très belle présentation colorée. Également, avec ces exercices interactifs, l'élève reçoit de la rétroaction immédiate ainsi que des explications. J'aime beaucoup utiliser cette section.

4/5
+ : exercices déjà faits avec corrigé et jeux interactifs colorés avec rétroaction
- : présentation des exercices très traditionnelle

mercredi 6 février 2013

Bonjour à toutes!

Je me permet un post un peu hors-sujet cette semaine. Comme il s'agit de la semaine de la valorisation de la profession enseignante, je voulais vous présenter cet article de Stéphane Laporte publié dans La Presse. Un bel article qui nous rappelle pourquoi nous avons choisi cette belle profession et qui nous encourage à poursuivre :)
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephane-laporte/200909/19/01-903470-si-les-profs-pouvaient.php

Lâchez pas!
On va changer le monde ;)
Karine

T+P+C



J'ai trouvé intéressant le modèle présenté dans la vidéo TPaCK. Il ne s'agit pas d'un trio d'éléments que je suis habituée de voir. Il s'agissait en fait de la première fois. Habituellement, nous travaillons surtout avec le triangle didactique: élève, contenu et enseignant. Toutefois, je ne considère pas que les deux trios s'opposent. Le premier concerne plutôt le contexte pédagogique en classe, tandis que je perçois le trio TPaCK comme une combinaison de compétences que devrait avoir un enseignant: une bonne maitrise des contenus, de la pédagogie et de la technologie. Par contre, comme il l'est démontré dans le schéma de Venne, il ne suffit pas de maitriser individuellement chacune de ces habiletés, mais bien de savoir les combiner efficacement. D'ailleurs, en ce sens, le chercheur a démontré que ce qui fait le plus augmenter le sentiment d'efficacité personnel d'un enseignant est lorsque celui-ci combine sa maitrise des technologies à la pédagogie et au contenu, lorsqu’il atteint le T+P+C. Il s’agit d’un autre élément que j’aime de cette vision. Elle ne considère pas les nouvelles technologies, en elles-mêmes, comme des sauveuses. Comme mentionné, dans l’optique TPaCK, la technologie est efficace si elle est combinée avec la pédagogie et le contenu.

Il s’agit d’une vision que je partage pour l’intégration des TICs. Je ne pense pas qu’il faille utiliser la technologie à n’importe quel moment, uniquement pour faire utiliser l’ordinateur, par exemple, aux jeunes. Comme il est mentionné dans cette deuxième vidéo sur le projet TPaCK, la technologie combinée au contenu peut aider à faire des recherches, par exemple, pour apprendre davantage. Lorsqu’elle est liée à la pédagogie, l’enseignant peut l’utiliser pour augmenter la métacognition de ses élèves. Malgré ces deux exemples, je trouve toutefois les questions posées à la fin de la vidéo pertinentes. J’approuve la théorie TPaCK, maintenant il ne reste plus qu’à trouver comment l’intégrer à nos pratiques quotidiennes… Un beau défi pour les enseignants du 21e siècle que nous sommes!